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Algérie, Comité SOS Expulsions: 1500 familles jetées à la rue

Atravers le territoire national, elles sont quelque 1500 familles à se retrouver sans domicile fixe. SOS Expulsions a établi une plateforme de revendications afin de sauver ces familles victimes lésées dans leurs droits d’avoir un toit.

L’Etat doit prévoir des lieux d’accueil pour les victimes d’expulsion, afin que les familles ne se disloquent pas et pour prévenir la délinquance des adolescents ou leur fléchissement scolaire.

Atravers le territoire national, elles sont quelque 1500 familles à se retrouver sans domicile fixe. Souvent sur décision de justice, ces familles qui ignorent, dans la majorité des cas, leurs droits, sont mises à la rue même dans les pires conditions climatiques. Après la recrudescence des expulsions ces dernières années, voire ces derniers mois, et les irrégularités constatées dans beaucoup de cas, le comité national SOS Expulsions a établi une plateforme de revendications afin de sauver ces familles victimes lésées dans leurs droits d’avoir un toit. «D’après le recensement que nous avons fait, la wilaya d’Alger détient la part du lion en termes d’expulsions.

Nous avons recensé quelque 700 familles sans domicile fixe», déclare Hakim Salmi, président du comité SOS Expulsions. «Nous ne comprenons toujours pas comment la justice peut expulser des familles des logements qu’elles occupent depuis l’indépendance. Pis encore, comment est-il possible de jeter à la rue des personnes âgées contrairement à ce que stipule la loi accordant à ces personnes vulnérables, âgée de plus de 60 ans, le droit d’être maintenues dans leur logement ?

Comment peut-on expulser un cadre qui a longtemps servi son institution de son logement de fonction et le jeter à la rue ?» Suite à cette situation, le comité a demandé dans sa plateforme de revendications que l’Etat assume ses responsabilités vis-à-vis de ces familles expulsées et prenne des mesures d’accompagnement pour les stabiliser avant de trouver une solution définitive. Il a été revendiqué aussi la révision de la loi relative à l’expulsion et la création de cellules d’enquêtes sociales et de suivi au niveau des tribunaux, ainsi que d’intégrer ces familles expulsées ou en voie de l’être dans les programmes d’accès au logement social en priorité.

L’Etat doit aussi prévoir des lieux d’accueil pour ces victimes d’expulsion pour que la cohésion des familles ne soit pas entamée et prévenir la délinquance des adolescents ou leur fléchissement scolaire. Pour M. Salmi, la situation de ces familles est grave et doit absolument être prise au sérieux, notamment avec les relogements entrepris depuis plusieurs mois dans la capitale et à travers le territoire national.  

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